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Croquettes pour chien : attention danger

En premier lieu, il faudrait savoir que beaucoup d’additifs chimiques sont incorporés aux croquettes sans pour autant être présents sur le paquet vendu, car la Réglementation européenne n’impose pas l’étiquetage de la liste complète des additifs incorporés aux croquettes, (Il faut en faire la demande auprès du responsable de l’Etiquetage de la DGCRF= Direction Générale du Contrôle, de la Répression et des Fraudes)

Lorsqu’on sait que l’existence d’organismes de contrôle ne peut en aucun cas garantir l’innocuité des produits alimentaires commercialisés, on imagine aisément les dérives sans fin lorsqu’il n’existe aucune réglementation comme c’est le cas en Europe et dans notre pays la France.

Il faut bien être conscient que les règles édictées par l’Union Européenne permettent de déboucher sur une surveillance de la nourriture destinée aux humains et qu’aucune règle existe pour les aliments destinés aux animaux de compagnie.

Les recommandations établies par l’Union Européenne concernent uniquement les humains et les animaux de ferme destinés à être mangés.

Le lieu commun est de projeter les quelques notions d’équilibre alimentaire humain sur nos pauvres carnivores domestiques qui ont pourtant un système digestif opposé au notre… Il est alors question de % de glucide, de % de protéine, et % de lipides… Comme si bien s’alimenter se cantonnait seulement à ces trois éléments…

Perdus dans la multitude des offres, certains acheteurs essaient de se rassurer avec les croquettes sans céréales… Hélas même celles-ci en contiennent, les fabricants semblant avoir oublié que le riz est aussi une céréale…

Mais lorsque le « sans céréale » est respecté à la lettre, le blé, le maïs, et le riz sont remplacés par des légumes chargés en amidon et sucres lents ou rapides qui ne conviennent pas aux carnivores : pomme de terre, panais, patate douce, betterave, petits pois, tapioca…

Le principe de fabrication repose sur le mélange « farine animale » et d’amidons pouvant provenir de céréales mais aussi de pommes de terre, de patates douces, de petits pois…

Cette masse et différents additifs sont pressés sous apport d’humidité à travers la matrice (disque acier trouée) et d’une machine appelée extrudeuse sous pression à température jusqu'à 180 degrés.

Au cours de leur fabrication et en raison du traitement thermique et de la pression élevée, quasiment tous les nutriments, toutes les protéines, tous les enzymes et toutes vitamines encore présentes dans la matière première sont détruits. Pour compenser ces pertes, des additifs synthétiques sont ajoutés après coup. Enfin pour leur donner plus de goût on pulvérise sur les croquettes ainsi obtenues des graisses et huiles animales de sorte que l’odorat du chien soit flatté par ce piètre pot-pourri.

La pire des compositions est constituée de maïs, blé, riz, farine animale qui vont servir pour la fabrication d’une croquette dénuée de tout apport nutritif pour jouer le rôle de support permettant d’accueillir les additifs nutritionnels artificiels seuls éléments « utiles » au développement du chiot et à son maintien en vie. Néanmoins les croquettes positionnées «Premium » ou « Vet » ne sont pas non plus suffisantes pour répondre aux besoins nutritionnels du carnivore, parfois elles sont pires !!!…

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En deuxième lieu, et le plus grave encore, il faut évoquer la présence de mycotoxines dont les taux ne sont pas évidemment mentionnés sur l'emballage !!!

Concernant ces mycotoxines, il est bon de citer l’existence de l’association SNAC (Sécurité Nourriture Animaux de Compagnie - Site :www.croquettes-chats-chiens.com) créée par Mme Charlotte Poncet en 2007 qui s’occupe de faire analyser par un laboratoire l’alimentation industrielle pour chiens et chats afin de vérifier que celle-ci ne comporte pas de poisons. Il ne va pas sans dire que le laboratoire ne travaille pas gratuitement et que le prix d’une analyse pour un échantillon coûte entre 200 et 250 €, que des fonds sont nécessaire pour financer ces opérations, et que les ressources de l’association proviennent des cotisations des adhérents. Celle-ci est de 40 € par an, qui permet d’avoir accès à une multitude de résultats sur les marques, produits et lots.

Il est bon aussi d’expliquer les motivations de Mme Anne Charlotte Poncet à créer la SNAC : éleveuse de chats persans et après avoir opté pour des croquettes Royal Canin, toutes ses femelles ont eu des problèmes de reproduction, ce qui l'a amené à faire une recherche de mycotoxines auprès d'un laboratoire qui a confirmé la présence de Zearalenone dans l'utérus de ses femelles devenues stériles ainsi que d'autres mycotoxines.

En effet, non seulement les croquettes sont en général trop pauvres, et insuffisantes en nutriments, mais la plupart véhicule une quantité d’éléments toxiques.

Rappelons au profane, les origines des mycotoxines : à partir de moisissures qui se développent sur les végétaux avant la récolte dans les champs ou après au moment du stockage.

Elles sont résistantes aux traitements habituels dans l’agro-alimentaire.

Ces mycotoxines sont variées et très dangereuses. Citons par exemple les ochratoxines à l'origine de lésions du foie, des reins et de la vessie, de diarrhées, de dysfonctionnement rénal avec augmentation de la consommation d'eau, baisse de croissance et modifications hématologique ; puis les fumonisines , à l'origine de nécroses du pancréas, atteintes hépatiques, œdème pulmonaire; diminution des défenses immunitaires, hépatotoxique, dommages sur les reins, sur les poumons, la zearalenone , oestrogénique qui favorise les avortements, l’infertilité, hypertrophie de l'utérus et atrophie des ovaires… La liste est plus longue, mais  nous allons nous arrêter là pour ne pas fatiguer davantage le lecteur.

En plus des mycotoxines, il n’est pas rare de trouver du pentobarbital qui trahit la source des matières premières à partir desquelles l'aliment a été fabriqué: des animaux domestiques euthanasiés et de la mélamine (substance provenant du plastique) utilisée de façon frauduleuse afin d'augmenter le taux de protéines brut dans la nourriture pour animaux.

Dans les premiers temps, l’association (SNAC) a fait analyser les croquettes et pâtés de toutes les grandes marques présentes sur le marché (vendues en supermarché/ hypermarché, animaleries ou dans les cliniques vétérinaires) et a constaté que pratiquement toutes les celles contenant des céréales (blé, maïs, orge, seigle) comportaient des quantités de mycotoxines qui dépassent les seuils acceptés pour l'alimentation humaine et des animaux d'élevage destinés à la consommation.

On se contente d’ajouter à ces croquettes de qualité médiocre, certains ingrédients « santé » dans le but de les revaloriser et de leur attribuer un semblant d’efficacité (exemple pour les problèmes articulaires on ajoute de l’extrait de moule verte)

Aujourd’hui on trouve des gammes d’aliments tout prêts pour tous les cas de figure : chien en surpoids, chien souffrant des articulations, malade du foie ou des reins, à l’estomac… on peut également trouver un aliment spécial pour chaque race de chien : recette pour teckel, chihuahua, Westie… Chiens castrés, chiens non castrés…Ces aliments spéciaux conçus pour des races différentes aux besoins soi-disant spécifiques sont une pure invention de l’industrie qui exploite les rouages du Marketing.

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.En troisième lieu, il est important d'aborder les conséquences graves d'une alimentation à base de croquettes sur la santé du chien. Alimentation carencée, non adaptée, mal dosée en vitamines et calcium qui conduit à tous les troubles qui se développent actuellement et qui écourtent drastiquement la vie de nos chiens.

Des animaux fragilisés et exposés à toutes les bactéries et virus, parce qu'ils n'ont pas de défenses immunitaires pour pouvoir se défendre.

Administrées dès le plus jeune âge, cette piètre nourriture est souvent la cause d'incidences graves sur le développement du chiot et notamment sur ses articulations : Les dysplasies de hanche et du coude et « l’ostéochondrite disséquante » peuvent avoir une origine alimentaire liés aux mauvais dosages en calcium, phosphore, vitamine D, vitamine A

  • La teneur de calcium et en phosphore  qui  fluctue fortement d’un fabricant à l’autre (de 1,0 calcium pour 0.9 de phosphore à 0.6 de calcium pour 0.68 de phosphore) ne peuvent pas fournir des apports en calcium et phosphore appropriés et équilibrés : la biodisponibilité n’est que de 20 à 70%.

  • La vitamine D qui régule le métabolisme du calcium et du phosphore, elle est responsable de leur absorption depuis l’intestin et de leur fixation par les cellules ou les tissus.Trop de vitamine D  entraîne  une  hypercalcémie (un excès de calcium dans le sang). L’organisme réagit en produisant trop de calcitonine. Cette hormone empêche la substance osseuse de se renouveler normalement. La capacité qu’a  le squelette de réagir à des contraintes variables durant la croissance est ainsi fortement diminuée, ce qui favorise des déformations articulaires

  • Une teneur trop élevée en vitamine A (des données qui varient entre 9500 et 15 000UI par kilo de nourriture) peut perturber la constitution du cartilage et de l’os dans forme définitive. La perturbation peut aussi concerner le développement des vaisseaux sanguins et entraîner des carences dans l’os correspondant et dans les articulations.

 

L’équilibre vitaminique est un système très complexe. Un excès d’un côté conduit à des symptômes de carences de l’autre.

L'ajout de vitamines de synthèse, fabriquées artificiellement, ne peut pas compenser la carence induite par la fabrication industrielle des croquettes,  il manque à ces vitamines les matières consubstantielles avec lesquelles elle font corps dans les produits naturels : d'où un choix limité de vitamines (quand la palette des caroténoïdes par exemple compte plus de 270 variantes estimées, la production industrielle ne peut fabriquer qu’un type unique le bétacarotène.)

La conséquence est une restriction à long terme de la multiplicité naturelle des vitamines dont les répercussions se font sentir au niveau du métabolisme animal.

 

De plus, les vitamines synthétiques sont l’objet d’une résorption forcée par l’intestin. Elle échappent à son contrôle arrivent sans entrave dans le sang et par là même dans les organes internes.

Le métabolisme, notamment du foie et des reins est un jour ou l’autre dépassé et le manifeste par des réactions immunologiques et le cas échéant par des dégénérescences tumorales.

Plus tard, le chien souffrira de surpoids, de troubles pancréatiques, problèmes rénaux, et de cancers divers, notamment le cancer du foie. S'il n'est pas décédé avant de méningites foudroyantes, ou de maladies auto-immunes.

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Savoir décrypter les mentions sur les emballages des sacs de croquettes: des cas pratiques pour vous aider à comprendre

Voici quelques exemples d’analyses...

​​​Commençons par les croquettes vendues en hypermarchés et supérettes, celles qui sont tellement décriées par les fameux "conseillers nutritionnistes vétérinaires" formés par ROYAL CANIN, HILLS, VIRBAC & CO

1. La composition que l’on peut lire sur l’emballage d’un sac de croquettes vendu en Hypermarché :

Ingrédients “Friskies JUNIOR”

« Céréales, viandes et sous-produits d'animaux (10%)*, extraits de protéines végétales, huiles et graisses (huile de poisson 0,6% source de DHA), sous-produits d'origine végétale, sucres, substances minérales, lait et sous-produit du lait (dans les croquettes en forme d‟os : 0,7% de lait écrémé en poudre équivalent à 4% de lait écrémé), légumes (0,08% légumes en poudre, équivalent à 0,5% de légumes). » Additifs : Additifs nutritionnels : IU/kg : Vit A : 20 000 ; Vit D3 : 1160 ; Vit E : 95 ;mg / kg : Sulfate ferreux monohydraté : 260 ; Iodate de calcium anhydre : 3,2 ; Sulfate cuivrique pentahydraté : 37 ; Sulfate manganeux monohydraté : 20 ; Sulfate de zinc monohydraté : 410 ; Sélénite de sodium : 0,45 ; Vitamines du groupe B : 79. Avec colorants et antioxygènes."

 

Décryptage :

  • « Céréales » (mentionné en premier signifie qu’il s’agit de l’ingrédient principal) = sous-produits végétaux de l’agriculture, des grains impropres à la consommation humaine. Il peut s’agir du maïs, mal stocké qui a accumulé une quantité de mycotoxine avec une faible densité́ nutritionnelle, ou du blé́ ou du soja.

  • « viandes et de sous-produits animaux » = carcasses, têtes, pieds, sabots, intestins, viscères, plumes, etc.) ou d'animaux malades, morts, ou même d’animaux euthanasiés.

  • « Extraits de protéines végétales » = sous-produits végétaux, les déchets de l’agriculture.

  • « Huiles et de graisses dont 0,6% provenant de poissons » = la quasi-totalité des matières grasses sont d’origines inconnues, pouvant venir d’animaux malades, morts, ou euthanasiés.

  • « Lait et sous-produit du lait » = les productions de l’industrie laitière impropres à la consommation humaine peuvent se retrouver sous cette appellation

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Bilan : on se rend compte que les glucides sont majoritairement présents (+ 40 %) via des composants certainement porteurs de mycotoxines, avec 28 % de protéines et 32 % de matières grasses ou lipides.

Face à cette piètre composition, les vendeurs des croquettes Royal Canin, Hills, Purina, Virbac et autres marques présentes dans les rayons des animaleries et dans les cabinets vétérinaires vont vous soutenir que les croquettes d’hypermarchés sont forcément de mauvaise qualité car bon marché et qu’ils ont pour nos pets un aliment « haut de gamme ». Hélas ce n’est pas vrai.

 

Si leurs produits affichent des différences dans la composition par rapport aux croquettes des grandes surfaces, leur inadéquation avec les besoins physiologiques des chiens et des chats est identique, voire leur effet toxique est parfois encore pire.

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​​​2. La composition de croquettes vendues exclusivement chez les vétérinaires, destinées aux chiens allergiques

Ingrédients ROYAL CANIN « Veterinary Diet Anallergenic AN 18 pour chien » :

"Amidon de maïs, farine de plumes hydrolysées (à faible poids moléculaire (source d'acides L aminés et d'oligopeptides), huile de noix de coco, huile de soja, minéraux, lignocellulose, fibres de chicorée déshydratées, fructo-oligosaccharides, huile de poisson, mono- et diglycérides d'acides gras estérifiés par l'acide citrique, graisse animale, farine de roses d'Inde (source de lutéine). Additifs Additifs nutritionnels :vitamine A (30 600 UI/kg), vitamine D3 (800 UI/kg), fer (42 mg/kg), iode (3,7 mg/kg), cuivre (13 mg/kg), manganèse (55 mg/kg), zinc (198 mg/kg), sélénium (0,1 mg/kg) - Conservateurs - antioxidants."

 

Décryptage

  • « Amidon de maïs » : Le premier ingrédient qui va être transformé en sucres par le corps du chien. Bizarre pour un produit destiné à répondre à des problèmes d’allergie, surtout que le maïs est allergène chez les chiens, contenant bien souvent son lot de mycotoxine

  • « Agrégat de sous-produits de volaille hydrolysé » : farine de plumes, 2e ingrédient en importance. La farine de plumes existe depuis longtemps mais sa seule utilisation était originalement comme engrais… Etant très élevée en protéines mais complètement indigestible à moins d’être hautement transformé et même là, ça reste peu nutritif

  • Cellulose en poudre” : faite à partir de fibre de bois, un ingrédient peu coûteux souvent utilisé dans les nourritures bas de gamme, surtout pour la perte de poids. C’est destiné à remplir l’estomac et tromper l’animal pour lui donner une impression de satiété. (Pauvre bête, il fait semblant de manger)

  • L-tyrosine, L-lysine et L-tryptophane...”: des acides aminés essentiels à la survie du chien que la compagnie ajoute de façon synthétique pour compenser les ingrédients de base insuffisamment nutritifs pour les contenir. Pareil pour la longue liste de vitamines synthétiques ajoutées (contenant des noms farfelus)

Bilan : ces croquettes sont une véritable catastrophe pour la santé du chien. Sans valeur nutritive, l’apport est assuré uniquement par les additifs de synthèse.

Il faut ajouter que la farine de plume représente un réel danger étant composée principalement de kératine insoluble avec un fort taux de cystine. Par ailleurs, la majeure partie des poulets reçoivent des doses d’antibiotiques pour augmenter leur croissance et leur permettre de survivre dans un espace restreint. Ces drogues restent accumulées dans les plumes et sont toxiques pour le chien.

Les vétérinaires devraient avoir honte de proposer ce type de produit, mais un tiers fait ce métier avec cynisme comme nous l’explique bien Jutta Ziegler dans son livre “Toxic Croquettes”.

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3. La composition de croquettes spéciales « Chiots » vendues dans le réseau vétérinaires

Ingredients JUNIOR DOG VIRBAC:

"Viandes (volailles) et poissons déshydratés, céréales cuites, graisses animales, protéines de maïs, graines de soja cuites, pulpes de betterave, graines de lin, oeuf en poudre, argile purifiée, sel de mer, fructo-oligo-saccharides, levures, bétaglucanes de levures, passiflore, valériane, minéraux, oligo-éléments et vitamines. Antioxydants : additifs CE."

Décryptage

  • « Viandes (volailles) et poissons déshydratés » = Sous-produits d’abattoirs

  • « Les protéines de maïs et les graines de soja cuites » = un subterfuge destiné à doper la part de protéines totale du produit pour rassurer l’acheteur et non pas pour servir la santé du chien. Il s’agit d’ingrédients bon marché, avec un index glycémique élevé, faiblement assimilables et vide de nutriment utile pour le chien

  • « Pulpes de betterave » = une autre ignominie, car il s’agit de déchets très encombrants de l'industrie sucrière obtenues par osmose, un procédé avec l'emploi de solvant. Il s'agit d'un ballaste inutile et indigeste : Les résidus riches en cellulose digestibles prennent le nom de pulpe de betterave et peuvent être utilisé en alimentation animale pour les ruminants (seuls capables grâce aux bactéries de leur panse, à digérer la cellulose).

 

Bilan : ces croquettes sont en réalité à base de céréales avec un taux de glucides élevé, les protéines, majoritairement d’origine végétale sont inadaptées aux besoins physiologiques du chien. Même les protéines animales sont de qualité médiocre voire douteuse. Les matières grasses le sont aussi. Pauvre baby chien… On espère que le lot d’additifs de synthèse va pouvoir “tant bien que mal “rattraper toutes les lacunes nutritionnelles, mais rien n'est certain.

​​4. La composition de croquettes "sans céréales", souvent vendues sur internet ou dans les petites animaleries...

En général, valorisées comme une alternative aux “mauvais produits Royal Canin”. Le prix reste accessible et le propriétaire de chien pense avoir enfin opté pour la « bonne solution ». Hélas il n’en est rien…

Ingrédients de JOSERA POULET SANS CEREALES

"Protéines de volaille déshydratées 26%, patate douce, farine de pois, graisse de volaille, protéines de pomme de terre, farine de truite 6%, pulpe de betterave, levure, protéines de volaille hydrolysée, fibre de pomme, substances minérales, caroube moulu, fines herbes, fruits, chicorée, chair de moule. Additifs nutritionnels par kg : vit A= 24000UI, vit D3 =1800UI, vit E=300mg, vit C 15mg, vitB1= 20mg, vitB2 = 20mg, vitB6= 20mg, vit B12= 100mcg, acide panthoténique 50mg, niacine 85 mg, acide folique5 mg, biotine 950mcg, oligo éléments chélatés: fer, zinc, manganèse, cuivre, iode, sélenium. Additifs technologiques : antioydant = extrait de tocophérol d'origine naturelle."

 

Décryptage

  • « Protéines de volaille déshydratées 26% » : sous-produits d’abattoirs

  • « Patate douce, farine de pois » : remplace les céréales, mais ce sont des ingrédients toujours inadaptés aux besoins physiologiques du chien, trop riche en glucide

  • « Protéines de pomme de terre » : elles remplacent les protéines animales, et ne peuvent pas répondre aux besoins d’un carnivore. Encore un “dopant “pour tromper l’acheteur lorsqu’il va essayer de faire la synthèse taux de protéines global du produit…

  • « Farine de truite 6% » : rien que les arêtes, nageoires et peut-être la tête ? Un apport nutritif très discutable

  • Et on retrouve la fameuse « pulpe de betterave » indigeste pour notre toutou… On espère que la pomme, et la chicorée vont parvenir à lui faire passer cette mixture indigeste… Pas sûr…

Bilan : nous avons un produit sans céréales qui propose plus de 40% de glucide, fabriqué sans viande fraiche!!! Et les apports nutritifs assurés par les additifs… On a échangé un mal par un autre… Vivent les argumentaires commerciaux… Et les ignorants pour y croire !

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