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savoir déjouer les mauvais conseils

en matière de nutrition canine

Rares sont les professionnels de l'alimentation canine qui connaissent les besoins spécifiques des carnivores et notamment du chien.

Ceux qui s'en revendiquent le plus, ce sont ceux qui essaient de vous vendre la nourriture industrielle sous forme de croquettes ou pâtées, y compris votre vétérinaire s'il ne vous conseille pas de nourriture crue adaptée. Ces personnes ne sont que des vendeurs et vous répètent des "arguments clés en mains" fournis par les fabricants ou les grossistes.

Le vétérinaire n'a aucune formation spécifique prévue par son cursus général, concernant la gluconéogenèse du chien et l'enzyme Uricase.

S'il connait ces points là, il ne vous proposera jamais des croquettes, du moins s'il est honnête.

Ne vous fiez pas à son avis s'il vous raconte toutes les bêtises entendues ça et là sur les dangers d'une alimentation à base d'os charnu cru. Il y a beaucoup de gens qui ont des réticences, des apriori concernant cette forme d'alimentation.

Les vendeurs le savent et exploitent à outrance tous les mensonges et les idées fausses qui circulent à ce sujet pour vous faire dépenser de l'argent à tort et intoxiquer votre fidèle compagnon.

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"Les Os sont dangereux"Faux lorsqu’ils sont crus

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Il n’y a aucun danger quand ils sont crus, ils sont incontournables : riches en calcium et en phosphore, ils représentent une partie importante du régime physiologique.

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Le calcium n’est pas un supplément optionnel mais un composant critique de l’alimentation d’un chien, toute carence peut être dangereuse pour sa santé.

Bien que le viande soit le composant primaire de l’alimentation physiologique, il n’existe pas assez de calcium et phosphore dans les muscles et les organes pour répondre à tous les besoins de l’organisme.

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Outre le maintien de la santé et de la solidité des os, le calcium est essentiel au fonctionnement cellulaire et immunitaire, à la coagulation sanguine, aux contactions musculaires à la transmission des impulsions nerveuses et une saine formation des dents.

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La digestion de la nourriture naturelle est très efficace et si vous nourrissez votre chien avec des os crus entourés de viande, ses selles ne seront plus qu’un tiers du volume de déjections qu’un animal nourrit à l’alimentation industrielle rejette.

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Le rejet de petites selles dures constituées d’os réduit en poudre nécessite plus d’efforts que les crottes molles et nauséabondes des chiens nourris aux croquettes. Ces efforts modérés permettent la tonification des glandes anales (deux petites glandes de part et d’autre de l’anus) ainsi que leur évacuation.

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Avec les os crus charnus il n’y a pas de risque de mauvais dosages en minéraux, comme c’est le cas avec les croquettes qui fournissent vitamines et minéraux via les additifs nutritionnels de synthèse. A la différence des mélanges en minéraux du commerce produits artificiellement ou des aliments composés chimiquement en laboratoire, aucun surdosage n’est possible, tout surplus étant éliminé.

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Tous les chiens nourris avec beaucoup de viande crue et des os n’ont quasiment aucune pathologie articulaire comme les redoutées dysplasies de la hanche du coude etc…

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"Donner de la viande crue à un chien lui donne le goût du sang " Faux

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la plupart des chiens deviennent au contraire plus calmes et placides par rapport à ceux nourris à l’alimentation industrielle, ils ne vivent pas le manque et la sensation d’insatiabilité dont souffrent certains chiens à cause des glucides contenues dans les croquettes.

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La plupart des chiens de berger sont nourris avec des abats de moutons ; les chiens vivant sur les porcheries mangent parfois des porcelets morts ; les meutes de foxhounds se nourrissent de carcasses entières d’animaux de ferme.

 

Les chiens de travail n’attaqueraient jamais les animaux de la ferme et même les chiens de meute ignorent complètement le troupeau de moutons de la ferme alors qu’ils poursuivent le renard qu’ils ne mangeront même pas.

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"La viande crue peut donner des vers aux chiens "Faux

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La viande habituellement vendue est soumise à une inspection méticuleuse et constitue un aliment contrôlé.

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Par ailleurs l’intestin d’un animal nourri avec de la viande crue est plus résistant en cas d’infestation par des vers, car sa flore intestinale est plus agressive et autorise moins la fixation et la multiplication de vers. Ce n’est pas le cas d’animaux recevant une nourriture à base de croquettes ou de pâtée.

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"La viande crue contient des bactéries notamment des salmonelles qui peuvent rendre le chien malade " Faux

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Le chien est insensible à la salmonelle car l’intestin est court et la nourriture transite rapidement.

Un animal nourri à la viande crue a une flore intestinale plus agressive.

De même le risque d’infection par le dangereux virus d’Aujeszky touchant la viande de porc, n’est plus présent chez nous depuis plus de 30 ans.

La possibilité pour nos animaux de tomber malades est bien davantage liée à la nourriture industrielle qu’aux vers ou aux bactéries censées coloniser la viande.

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"Trop de protéines surcharge les reins et déclenche des allergies"  Faux

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Le système gastro-intestinal relativement court des carnivores domestiques ne possède pas les enzymes nécessaires à la digestion efficace des hydrates de carbone, mais il est naturellement conçu pour manger un régime riche en protéines animales et faible en glucide.

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La justification du danger d’un régime à base de protéines animales pour un carnivore domestique est basée sur une attitude anthropomorphique et un principe marketing, à dessein d’écouler des résidus des industries agroalimentaires humaines, des minoteries et des brasseries qui sont noyées par des tonnes de surplus et de déchets céréaliers.

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Ce n’est pas l’excès de protéine qui les rend malade mais leur déficit. La nourriture à base de croquettes très incomplète provoque carences et eczéma.

 

Concernant le chien, les protéines de mauvaise qualité peuvent très bien déclencher des allergies.

 

Une nourriture purement végétarienne est dangereuse pour le chien même si certains vétérinaires le recommandent la flore intestinale du chien n’est pas faite pour digérer une nourriture végétarienne. Ces derniers sembleraient ignorer l’existence de l’URICASE : l’enzyme possédé par seulement les mammifères carnivores

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L’Uricase n’est pas synthétisée par les primates dont l’homme fait bien entendu partie. C’est une enzyme décomposant l’acide urique qui est un sous-produit de la dégradation des protéines qui est éliminé facilement par les carnivores.

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Chez l’homme au contraire l’acide urique n’est pas facilement éliminé de son organisme, elle peut s’accumuler dans les tissus du corps humain provoquant une uricémie. La plupart du temps l’acide urique pénètre dans le sang pour être ensuite évacué par les reins à travers les urines.

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En revanche, chez le carnivore l’Uricase oxyde l’acide urique et le transforme en bioxyde de carbone et en allantoïne qui est un composé 250 moins concentré que l’acide urique.

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Les carnivores puisent leur énergie principalement dans la viande de leurs proies, chez eux les protéines animales sont des aliments bâtisseurs possédant d’importantes valeurs nutritionnelles qui sont capitales pour leur constitution musculaire, osseuse et tissulaire.

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Chez l’homme au contraire plus la consommation de viande est forte et plus le côlon s’alcanise et plus le foie devra travailler dur pour remplir sa fonction d’épuration. Tenir compte de ces facteurs permet de mieux comprendre quel est le meilleur régime alimentaire adapté à la nature digestive de chaque espèce.

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En conséquence le mythe qui affirme qu’un régime riche en protéines animales engendre des problèmes rénaux chez le carnivore, relève d’une projection anthropomorphique. Les protéines animales digestibles de hautes qualité produisent moins de sous-produits azotés dangereux pour les reins qu’une nourriture riche en protéines végétales et en hydrate de carbone.

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"Les chiens ont besoin de glucides comme source d’énergie"  Faux

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Les chiens nourris exclusivement avec des croquettes développent une flore intestinale qui au fil du temps est obligée de s’adapter au moins aux glucides.

  • Cette nouvelle flore favorise à son tour l’apparition de levures et de bactéries qui n’ont rien à y faire. Des troubles digestifs sous forme de diarrhées surviennent alors de même qu’une plus grande sensibilité à certaines maladies.

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  • Un jour ou l’autre l’intestin qui forme une barrière entre les substances nuisibles et l’organisme ne peut plus remplir sa mission.

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  • Le système flanche et les pathologies s’installent. Les bactéries et les levures envahissantes liées aux glucides ingérés dégagent des toxines qui créent une dépendance et peuvent déclencher des fringales dirigées vers ces mêmes glucides.

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L’explication centrale provient de la gluconéogenèse des carnivores qui est opposée à la nôtre.

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>> Il convient donc afin de préserver la flore bactérienne intestinale et ce faisant la santé de votre chien de renoncer largement aux glucides.

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la gluconéogenèse est l’ensemble des réactions responsables de la production de glucose dans l’organisme.

Elle se produit surtout dans le foie et en petite quantité dans les reins où les acides aminés et les graisses sont convertis en glucose. Celui-ci sert de carburant rapidement utilisable par les organes et les muscles.

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  • Pas adapté à la nature des carnivores, les sucres de l’amidon fermentent et enflamment les intestins qui laissent passer alors dans le sang des particules d’amidon mal dégradées. De leur côté, ces particules engendrent une réaction au niveau du système immunitaire qui les repère comme étant des envahisseurs.

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  • Ces surcharges donnent bien souvent naissance à des maladies catarrhales (écoulement des muqueuses) des problèmes dermatologiques et une perte de vitalité.

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  • Ensuite les résidus des aliments à base d’amidon et de cellulose sont évacués dans les selles. Ce phénomène explique donc pourquoi les animaux nourris sur la base d’une nourriture industrielle présentent des défécations si volumineuses.

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Chez l’homme sous l’effet du processus de la gluconéogenèse, les hydrates de carbone apportés par certains types d’aliments sont transformés en glucose procurant rapidement et facilement de l’énergie métabolisable.

  • Autant l’organisme de l’homme tire facilement profit des hydrates de carbone, autant celui d’un carnivore s’organise différemment : le carnivore puise son énergie métabolisable, non pas à l’aide d’une alimentation riche en glucides, mais bien à travers un régime hautement biodisponible à base graisse et de protéines animales crues.

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Grâce à la gluconéogenèse, les lipides et les protides de l’alimentation de l’animal sont convertis en glucose pour le maintien de la glycémie.

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Chez le carnivore dépourvu des enzymes digestives spécifiques nécessaires à la dégradation des sucres, la grande teneur en hydrates de carbone et en amidon des végétaux augmente considérablement le seuil en glucose de l’organisme et conduit à des fluctuations importantes de l’insuline et de la glycémie.

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Depuis la nuit des temps les carnivores sont adaptés pour prospérer sur la base d’un régime riche en protéines et faibles en glucides. Leur foie est capable de synthétiser facilement le glucose en quantité suffisante à partir d’une nourriture carnée crue.

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Cela veut dire que tant que l’animal reçoit assez de graisses et de protéines la production de glucose est suffisante. Dès lors il n’est pas du tout nécessaire d’ajouter des glucides à leur alimentation, pour autant que leur régime alimentaire soit suffisamment riche en graisses et en protéines, lesquels satisfont avantageusement leurs besoins métaboliques en glucose.

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Physiologiquement rien ne justifie le fait qu’un carnivore soit nourri sur la base d’une grande quantité d’hydrates de carbone.

Les céréales les féculents et le riz qui sont en général les principales sources d’hydrates de carbone apportées par l’alimentation industrielle ne sont pas nécessaires à l’alimentation d’un carnivore.

 

L’absence de glucides dans l’alimentation ne sera pas la cause d’une carence énergétique chez les carnivores tout simplement parce que leur organisme utilise en première ligne les protéines et les graisses issues de la viande leurs proies pour la production du glucose qui leur offre toute l’énergie métabolisable nécessaire à dessein de prospérer en bonne santé.

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